Category: Outils hyperconscience


Que vous soyez un manager, un dirigeant recherchant les hautes performances mentales, une conscience très éveillé de la réalité, une intuition et créativité débordante, accroitre les avantages concurrentiels, ressentir un vision globale, éveiller la conscience collective, culturelle, éthique de sa société, déployer l’intelligence collective de son organisation, faire face à l’hypercomplexité.

 

Que vous soyez Chercheurs, professeur cherchant à accéder à un niveau de conscience supérieur pour appréhender une vision intégrante de l’objet de sa recherche et amplifier les intuitions fulgurantes, développer ses capacités cognitives pour accéder à l’inaccessible, mise en place de boucle de rétroaction nocturne pour déclencher l’imagination en rêve, développer le rêve éveillé sur l’objet de la recherche. Aborder la conscience flottante de la réalité.

 

Que vous soyez un sportif de très haut niveau, recherchant les performances extrêmes, à entre dans un état de zone, aborder la réalité avec un état de conscience d’un ordre supérieur, sentir en soi un état d’hypersensibilité, d’hyper concentration, d’hyper lucidité, sentir l’action juste, être dans le flux.

 

Que vous soyez psychologues, coachs, éducateurs, thérapeute, cherchant une connexion au soi authentique, à éveiller sa conscience à un autre niveau de réalité, à apaiser le mental, vivre l’impersonnalité, à retrouver un équilibre entre la rationalité et imaginaire, à lâcher pris sur les outils, à oser la créativité  dans le présent.

 

Que vous soyez un spirituel, sage, maitre spirituel,  chercheur ou savant, prêtre avancé recherchant l’essence même qui relie tout, l’illumination de la transcendance, les états de grâce et d’extase, changer de niveau de conscience, entre dans la sagesse, développer de façon permanente son éveil.

 

Que vous soyez perturbé par une expérience extraordinaire et exceptionnelle, médiums,  dans votre vie, touchant de près la réelle réalité du monde, contactant un niveau de conscience surprenant, hallucinations,  basculant dans un univers incompréhensible, souhaitant en connaitre davantage sur le fonctionnement de votre cerveau, souhaitant reproduire ces effets ou les faire disparaitre, développer ses dons psychiques.

 

CONSULTATION des PHÉNOMÈNES EXTRAORDINAIRES

« Lorsque vous regardez un phénomène extraordinaire d’un autre point de vue de la conscience, ils apparaissent ordinaires. Tout dépend du lieu d’observation de ce phénomène. » Philippe CLEMENT

 

Qui peut contacter un service de consultation ?

Le cabinet dispose d’un service de consultation dédié aux expériences extraordinaires. Il est destiné aux personnes qui ont vécu ou qui vivent des expériences étonnantes sans pathologie psychologie.

Vous considérez ne pas relever d’une pathologie psychiatrique et qu’il s’agit bien d’un phénomène exceptionnel dont vous avez envie d’en connaitre davantage sur son éclaircissement et dans tous les cas vous avez rencontré un professionnel de la psychologie.

Vous avec un besoin important d’être écouté sur des phénomènes inexpliqués. Vous avez besoin de reproduire, d’amplifier ce phénomène ou le contraire de réduire voir d’éliminer  toutes traces.

 

Comment se passe un consultation ?

Vous cherchez un lieu d’information ou de soutien pour mieux les comprendre et les intégrer les plus spectaculaires; voir d’apprivoiser ces phénomènes d’éveil de conscience, de percée du champ d’informations de réelle réalité.

Ce lieu d’écoute bienveillante et non  jugeant dans un climat de confiance absolue, de confidence et de discrétion, de protection et de sécurité  est à votre service.

Notre service a pour particularité, comme les autres services de consultation de ce type existant, de proposer principalement des entretiens par téléphone, étant donné que les demandes émanent de la France entière, voire même d’autres pays francophones. Des entretiens  en face à face peuvent bien évidemment être envisagés mais il sont plus onéreux.

 

Pourquoi contacter le service de consultation ?

De nombreuses personnes vivent des expériences extraordinaires dans leur vie. Chaque personne dans sa vie vit ce genre d’expérience 1, 2 voir plusieurs fois. Elles peuvent donner lieu à une simple curiosité, à la volonté de les comprendre voire même de mieux les maitriser quand elles sont perturbantes. Ces expériences sont très variées : extase, état de grâce, éveil spontané, expansion ou hyper conscience, confusion de mémoire, confusion du temps, rêves prémonitoires, télépathie, apparitions, présence d’entité, sortie hors du corps, magnétisme, abduction, réincarnation, entités, etc

Notre cabinet est le seul centre de consultation des phénomènes transpersonnels au sein duquel travaillent des psychologues, coachs qui ont été formés à ces expériences extraordinaires. Nous travaillons auprès de personnes qui rapportent des expériences exceptionnelles depuis plusieurs années.

Etant également chercheurs sur ces questions depuis plus de 40 ans, notre approche se veut à la fois ouverte, respectueuse et rigoureuse. Nous pouvons ainsi répondre au mieux à vos interrogations.

 

Comment prendre rendez-vous ?

Vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien

  • en appelant au 06 40 29 29 31
  • ou en nous envoyant un mail à clement.philippe.olivier@gmail.com
  • ou Skype: clement.philippe.olivier

 

« Si nous ne sommes pas joignables lors de votre appel, laissez-nous un message avec vos coordonnées et nous vous rappellerons dans les plus brefs délais. »


L’hyperconscience un levier de l’éveil de la conscience et de performance extrême.

Les états d’hyperconscience du cerveau est un phénomène de la conscience qui se produit dans des circonstances impliquant un état d’éveil accru ou une implication mentale intense comme l’absorption dans un travail, la lecture, une forte concentration, performance dans le sport comme l’ennui qui accompagne la privation de contacts sociaux prolongés, la prière, la méditation, inshit du chercheur, le flux du sportif, etc…

L’hyperconscience, un avantage concurrentiel, à qui cela peut être utile ?

Managers dirigeants de hauts niveaux.

  • Chercheurs, savants,
  • Sportifs de hauts niveaux
  • Thérapeutes, psychothérapeutes et coachs
  • Spirituel avancés, Expériences extraordinaires, médiums

Que vous soyez un manager, un dirigeant recherchant les hautes performances mentales, une conscience très éveillé de la réalité, une intuition et créativité débordante, accroitre les avantages concurrentiels, ressentir un vision globale, éveiller la conscience collective, culturelle, éthique de sa société, déployer l’intelligence collective de son organisation, faire face à l’hypercomplexité.

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Que vous soyez un spirituel, sage, maitre spirituel,  chercheur ou savant, prêtre avancé recherchant l’essence même qui relie tout, l’illumination de la transcendance, les états de grâce et d’extase, changer de niveau de conscience, entre dans la sagesse, développer de façon permanente son éveil.

Que vous soyez perturbé par une expérience extraordinaire et exceptionnelle, médiums,  dans votre vie, touchant de près la réelle réalité du monde, contactant un niveau de conscience surprenant, hallucinations,  basculant dans un univers incompréhensible, souhaitant en connaitre davantage sur le fonctionnement de votre cerveau, souhaitant reproduire ces effets ou les faire disparaitre, développer ses dons psychiques.

C’est le même principe que nous utilisons pour augmenter notre niveau de conscience suivant des canaux différents. Ce livre est fait pour vous, il donne accès à une dimension de la conscience dont nous avons oublié l’essence même: l’hyperconscience de soi et hors de soi. Le lien qui unit chacun de nos gestes, cette énergie d’évolution qui nous anime tous.

Je rappelle que ces techniques sont des techniques bien occidentales des états modifiés de conscience. Ou autrement dit reprendre contact avec la présence et son intuition. C’est l’outil par excellence des prises de conscience, c’est une façon de ralentir le temps et de l’apprécier. L’orient en a fait une technique  mais nous avons cela aussi en France et en occident, il suffit de lire les textes. je dirais même que l’occident est plus avancé que l’orient sur le sujet. Le hic c’est le corps médical qui semble avoir traîne des pieds durant des décennies vis à vis des états modifiés de conscience…Nous avions encore  raison trop tôt et la résistance aux changements est encore bien ancrée. Le corps médical est entrain de réhabilité les états de conscience avancés, tant mieux et enfin. Dommage car nous avons perdu beaucoup de temps depuis Charcot et yung.

http://www.dailymotion.com/video/x6rrqg_la-meditation-pour-se-soigner_tech

http://www.dailymotion.com/supervielle

samedi 7 mai 2011, par Jean Heutte

[…]

Jon Kabat-Zinn [1] précurseur de l’utilisation de la pleine conscience dans un cadre médical la définit ainsi « Mindfulness signifie pleine conscience, c’est-àdire le fait de porter son attention sur le moment présent, avec intention, et sans jugement de valeur sur ce qui vient » ou bien encore « d’amener toute sa vigilance sur l’expérience de l’instant présent, moment après moment ». Pour parvenir à cet état, il s’agit principalement d’utiliser des techniques ancestrales de méditation, inspirées surtout des pratiques bouddhistes et développées, pour soulager la souffrance humaine. Différentes méthodes de méditation comme entre autres – la concentration sur un seul objet, la visualisation, l’engendrement de la compassion – mènent chacune à différents états méditatifs.

La concentration totale sur un objet d’attention unique est la forme la plus élémentaire et la plus universelle de ces pratiques, puisqu’on la retrouve sous différentes formes dans toutes les traditions spirituelles qui ont recours à la méditation. Comme l’écrit Frédéric Rosenfeld (2007) [2], médecin psychiatre, ces exercices de l’esprit, gagnent peu à peu leurs droits d’entrée en terre scientifique. Des précurseurs, déterminés à comprendre leurs effets sur leurs pratiquants, cherchent à se plier aux exigences de l’approche scientifique. Qu’ils soient médecins, praticiens, et chercheurs ou psychologues cliniciens en quête de connaissance, tous partagent une curiosité ouverte et dépourvue d’idées préconçues.

L’un de ces pionniers en 1975, le cardiologue, Herbert Benson (cité par Rosenfeld, 2007) s’intéresse aux effets curatifs de la relaxation, au sein même du laboratoire de l’université d’Harvard, qui avait mis en évidence les réactions physiologiques engendrées par le stress. Il évalue et compare des pratiques de relaxation et observe une même réponse de l’organisme qu’il nomme la réponse de relaxation (caractérisée par une baisse du tonus musculaire et un ralentissement du système nerveux sympathique).

En 1985, Benson (cité par Rosenfeld, 2007) observe que l’organisme est soit stressé, soit détendu, mais qu’il ne peut être les deux en même temps. Il en déduit une application médicale de la relaxation et met au point la manoeuvre qui porte son nom :
- Asseyez vous confortablement
- Fermez les yeux
- Détendez vos muscles en commençant par les pieds
- Respirez par le nez et prenez conscience de votre respiration

Il mène ses recherches dans le laboratoire qu’il a recréé dans l’Himalaya, auprès de méditants chevronnés (moines tibétains du dalaï-lama). Les chercheurs observent les modifications métaboliques et enregistrent l’électro-encéphalogramme de ces moines méditants. Ils en concluent que la méditation engendre également la fameuse réponse de relaxation.
De retour aux États-Unis, Benson se penche sur d’autres techniques de méditation, issus d’autres courants spirituels [3]. Il définit quatre caractéristiques communes à toutes les méthodes de méditation étudiées. En 1987, Benson (cité par Rosenfeld, 2007) donne naissance au Big Four :
- Un environnement calme
- Un relâchement musculaire
- Une attitude passive
- Un certain état de concentration

À la lumière des travaux de Benson, la méditation apparaît comme une méthode médicale efficace pour obtenir une réponse de relaxation.

La psychologie cognitive s’intéresse, elle aussi, à la question de la méditation. En 1980, ses protagonistes (Lehrer, Schoiket et Carrington cités par Rosenfeld, 2007) cherchent, quant à eux, à démontrer les différences entre la détente engendrée par la relaxation et celle provoquée par la méditation. Dans le cadre de cette comparaison, les participants sont soumis à des situations de menace : les résultats indiquent que les méditants ont plus de résistance aux stress émotionnels que les sujets simplement relaxés. Méditer semble posséder un « plus » qui échapperait à la relaxation.

À la suite de ces études pionnières, les travaux se multiplient, encouragés par le XIVe dalaï-lama, notamment à l’Université du Wisconsin où Richard Davidson (cité par Goleman, 2008 [4]) poursuit un programme aussi ambitieux que vaste : explorer les caractéristiques neuronales d’un cerveau de moine en activité méditative. Il observe que les pratiquants de la méditation présentent un lobe frontal plus irrigué et ce même en dehors de l’exercice de méditation. « Cet acte volontairement mental et purement cognitif, altère profondément la conscience et les équilibres physiologiques de l’organisme. Les pratiquants de la méditation sont capables de mieux contrôler leurs amygdales, ces parties du cerveau associées à la peur et à la colère… Non que les bouddhistes tibétains soient nés plus calmes, ou plus heureux que tout autre personne, mais ils ont développé des réponses méditatives au stress. » conclut le chercheur.

En 1995 au cours de travaux antérieurs sur le cerveau, Davidson (cité par Rosenfeld, 2007) découvre que les zones situées dans l’amygdale et le cortex préfrontal droit sont activées lorsque les personnes sont mises en situation de ressentir des émotions négatives (colère, peur, tristesse). En revanche, lorsque les émotions sont agréables (optimisme, enthousiasme, calme, bonne humeur), ces zones corticales droites sont silencieuses tandis que le cortex préfrontal gauche augmente son activité. A partir de là, Davidson met en évidence le rapport d’activité gauche – droite dans les zones cérébrales étudiées, et tente de démontrer que ce rapport coïncide avec l’humeur des volontaires. Après avoir effectué des mesures sur des centaines d’individus, Davidson constate que cet indice permet de prédire l’ambiance émotionnelle des sujets. Plus l’activité prédomine dans le cerveau droit, plus les personnes ont un répertoire émotionnel de base orienté vers la tristesse, la peur ou la colère. Au contraire, plus l’indice montre une prédominance d’activité gauche, plus les volontaires ont un répertoire émotionnel positif qui se manifeste par une prédisposition au calme, à l’humeur joyeuse. En parallèle, l’index d’activité cérébrale moyenne des méditants bouddhistes de longue date révèle une activité plus importante de la zone corticale gauche.

Et si l’optimisme et le pacifisme des moines étaient le fruit de leur entraînement mental ? Davidson et le dalaï-lama (in cités par Goleman, 2008) se demandent si le contexte religieux est pour quelque chose dans cette attitude positive des méditants. Peut-on obtenir les mêmes résultats en enseignant la méditation de façon laïque, à des individus d’origine ethnique différente, croyants ou non ? Rendre accessible les pratiques méditatives, réservées jusqu’alors aux monastiques, et ce sans altérer la nature de ses effets bénéfiques, n’est envisageable qu’avec une connaissance profonde des traditions bouddhistes qui lui ont donné naissance.

L’enseignant zen vietnamien Thich Nhat Hanh (1996, cité par Maex, 2007 [5]) a oeuvré à cette recherche et il place la pleine conscience au centre de son enseignement. C’est lui qui est à l’origine du mot mindfulness, traduction anglaise de Sati [6]. En pleine guerre du Vietnam, transmettant les pratiques de la pleine conscience, il vient en aide à la population. Un de ses premiers recueils traduits en anglais sous le titre « The Miracle of Mindfulness » livre les correspondances de Thich Nhat Hanh avec ces personnes soumises au stress insupportable de la guerre [7]. On y trouve l’essence des pratiques ancestrales traduites par l’auteur pour venir en aide aux gens dans leur souffrance. Par la clarté de son enseignement, il est à l’origine de l’éclosion de la pleine conscience en Occident. Jon Kabat-Zinn, quant à lui, va la faire connaître au monde médical et oeuvrer à la mise en place de programmes de soins dans de nombreux domaines (Kabat-Zinn, 1990, 2005).

À la fin des années 70, ce jeune docteur en biologie moléculaire, enseigne le Yoga et pratique la méditation bouddhiste vipassana d’origine birmane. Convaincu des bienfaits de l’association de ces pratiques, il cherche à en donner une forme plus contemporaine, spécifiquement conçue pour soulager la détresse physique et morale. Il suit son intuition de chercheur : l’attention guidée intentionnellement vers l’instant présent unifie le corps et l’esprit. Cette pratique engendre une autre attitude face à la vie. Kabat-Zinn poursuit ses investigations au Centre Médical de l’Université du Massachusetts (UMass). Il cherche une terminologie laïque pour transmettre l’essence de la posture méditative. « Cette essence est universelle, dans la mesure où elle cherche à affiner l’attention et la vigilance. Elle est un véhicule puissant pour travailler à l’exploration de son soi profond, à la recherche des causes ultimes de la souffrance, et pour s’en libérer ». Kabat-Zinn crée le programme thérapeutique de la Mindfulness Based Stress Reduction ou MBSR. Ce programme a pour ambition d’apprendre aux participants à gérer de façon autonome leurs soucis. Cela passe par l’acquisition d’une habileté personnelle, qu’ils pourront mettre à profit seul, une fois qu’ils en auront maîtrisé les principes en groupe. Dans sa clinique de réduction du stress (Stress Reduction Clinic) qu’il crée en 1979, Kabat-Zinn met rapidement en pratique son programme MBSR auprès de personnes souffrant de douleurs physiques persistantes. Davidson et al. (2003 [8]) proposent de démontrer que les améliorations émotionnelles prodiguées par la pleine conscience évoluent en parallèle avec les particularités cérébrales gauche – droite. Leur voeu de tester des « cerveaux laïcs » peut se réaliser grâce aux volontaires mobilisés par Jon Kabat-Zinn.
Après les huit semaines du programme MBSR, le ratio moyen des volontaires s’oriente vers la gauche. Ils se déclarent plus engagés dans leur travail, plus dynamiques et moins anxieux. Lorsqu’ils sont re-testés en EEG quatre mois après leur stage de méditation laïque, leur index émotionnel montre toujours la prévalence d’une activité cérébrale gauche. Les effets se montrent durables. De nombreux centres de soin prodiguent aujourd’hui le programme MBSR, permettant de secourir la détresse liée à un grand nombre de problèmes de santé. Bien des chercheurs et cliniciens permettent à cette approche de pénétrer dans le monde occidental sans pour autant qu’ils souscrivent au contexte culturel et religieux de la pleine conscience (Baer, 2003 [9]). Ils donnent naissance à des pratiques en vigueur dans des contextes médicaux variés (Grossman et al., 2004 [10]).

Quelques domaines d’application

Les domaines, pour lesquels une présomption d’efficacité de la pleine conscience existe, concernent notamment :
- Une série de troubles de l’axe I du DSM-IV (1994) :
— les troubles anxieux (Kabat-Zinn J et al., 1992, cités par Rosenfeld, 2007) Pour cette étude, les auteurs proposent à des volontaires souffrant d’attaques de panique et d’anxiété généralisée, de suivre le programme MBSR. Après le stage, le nombre de sujets soumis à des attaques de panique se réduit, de même que leurs scores aux questionnaires mesurant l’anxiété. La MBSR agit de façon spécifique sur ces troubles, mais aussi de façon durable. En effet, le soulagement des patients se maintient durant les trois mois de suivi psychologique après l’expérience. Miller et al. (1995, cités par Rosenfeld, 2007) poursuivent l’étude avec le même groupe de volontaires auxquels ils proposent des entretiens médicaux et des questionnaires. L’étude conclut que les améliorations sur l’anxiété et les attaques de panique se maintiennent durablement sur les trois ans.
— Les dépressions bipolaires de type I sont développées largement dans ce qui suit.
— Les troubles obsessionnels compulsifs ont fait l’objet d’une étude en français où Dantin (2007, [11] envisage le recours à la méditation par la pleine conscience dans le traitement comportemental et cognitif de certains sous-types de ces pathologies.
- Le traitement de l’acouphène chronique invalidant étudié par Philippot et al. [Philippot P, Nef F, Clauw L, de Romerée M – A controlled, randomised trial of MBCT training effectiveness for treating Tinnitus. Paper presented at the Special Interest Meeting on MBCT, Oxford, January 4th-6th] montre une supériorité du groupe ayant suivi le programme MBSR en ce qui concerne la diminution de l’irritabilité et une consolidation des bénéfices du traitement lors du suivi de trois mois.
- Certains autres troubles psychosomatiques par exemple le psoriasis [12], la fibromyalgie [13].
- Quelques types de cancers (Carlson et Garland, 2005, cités par Rosenfeld, 2007).
- Certaines insomnies (Cohen, 2004, cité par Rosenfeld, 2007).
- La dépression et l’anxiété chez le sujet âgé (DeBerry, 1982, cité par Rosenfeld, 2007). Les pratiques en vigueur font appel à la pleine conscience soit partiellement, soit totalement. Celles intégrant largement des exercices de pleine conscience sont la thérapie comportementale dialectique de Marsha Linehan [14] et la thérapie par l’acceptation et l’engagement (Acceptance and committment Therapy : ACT) d’Hayes et al. (1994 [15])

Il existe actuellement deux programmes exclusivement basés sur la pleine conscience : le MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction) et, d’autre part, le MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy), thérapie cognitive basée sur la pleine conscience développée par Segal, Williams et Teasdale (2008).

[…]

P.-S.

Source ;
Muzellec, C. (2008) L’approche thérapeutique basée sur la pleine conscience sur le site de l’Association pour le Développement de la Mindfulness –

Notes

[1] Kabat-Zinn J – Où tu vas, tu es. Paris : Editions J’Ai Lu, 2005.

[2] Rosenfeld F – Méditer s’est se soigner. Paris : Ed Les Arènes, 2007.

[3] Benson H, Malhortra MS, Ralf F, Goldmam R, Gregg D, Jacobs G, Hopkins JP – Three case reports of metabolic and electroencephalographic changes during advanced Buddhist meditation techniques. Behavioral Medicine, 1990, 1, 90-95

[4] Goleman D – Surmonter les émotions destructrices. Un dialogue avec le Dalaï-Lama. Paris : Robert Lafont, 2008

[5] Maex E – Mindfulness : apprivoiser le stress par la pleine conscience. Bruxelles : De Boeck, 2007

[6] Sati souvent traduit en français par l’attention juste

[7] Nhat Hanh, Thich – Le miracle de la pleine conscience. Paris : Edition de l’Espace Bleu, 1996.

[8] Davidson R, Kabat-Zinn J,Schumacher J, Rosencranz M, Müller D, Santorelli S, Urbanowski F, Harrington A,Bonus K, Sheridan J – Alterations in brain and immune function produced by mindfulness meditation. Psychosomatic Medicine, 2003, 65, 564-570

[9] Baer RA – Mindfulness training as a clinical intervention : a conceptual and empirical review. Clinical Psychology : Science and Practice, 2003, 10/2, 125-143

[10] Grossman P, Niemann L, Schmidt S, Walach H – Mindfulness-based stress reduction and health benefits. A meta-analysis. Journal of Psychosomatic Research, 2004, 57, 35-43

[11] Dantin L – Méditation pleine conscience et traitement cognitive des obsessions. Journal de thérapie comportementale et cognitive, 2007, 17, 115-119

[12] Relman A, Kabat-Zinn J, Hosmer D, Riley D – Parsing the data : An examination of a study on meditation and the treatment of psoriasis. Advances in Mind-Body Medicine, 2001, 17, 66-77

[13] Sephton SE, Salomon P, Weissbecker I, Ulmer C, Floyd A, Hoover K, Studts JL – Mindfulness meditation alleviates depressive symptoms in women with fibromyalgia : results of a randomized clinical trial. Arthritis Care and Research, 2007, 57, 77-85

[14] Linehan M – Traitement cognitivo-comportemental du trouble de la personnalité étatlimite. Genève. Edition Médecine et Hygiène, 2000

[15] Hayes SC, Jacobson NS, Follette VM, Dougher MJ (Eds.) – Acceptance and change : Content and context in psychotherapy. Reno, NV : Context Press, 1994.

Le terme « illumination » évoque l’idée d’un accomplissement surhumain, et l’ego aime s’en tenir à cela. Mais l’illumination est tout simplement votre état naturel, la sensation de ne faire qu’un avec l’Être. C’est un état de fusion avec quelque chose de démesuré et d’indestructible. Quelque chose qui, presque paradoxalement, est essentiellement vous mais pourtant beaucoup plus vaste que vous.

Hyperconscience, expérience du flow ou optimale et décondionnement vont de paire. C’est ce déconditionnement qui libère l’énergie dont vous avez besoin pour changer vos croyances, vous libérer des craintes et des peurs et adpater votre éveil de cosncience à un niveau plus élever.

Ce que nous qualifions d’hyper-conscience ne me semble être que l’aboutissement d’un processus de maturation psychique naturel.

Le niveau de conscience de l’occidental moyen relève de l’infra-conscience. Nos sociétés font tout ce qu’elles peuvent pour maintenir l’individu à un àge psychologique très bas pour le rendre contrôlable et en cela il est facile d’observer que le servage frontal des temps moyennageux dure sous cette forme souterraine et psychologique. Un grand frein aux états d’éveil avancés.

Le complexe « moi » est la première exploitation de l’homme par l’homme. Demandez à X d’aller à la guerre se faire massacrer il prendra ses jambes à son cou. Conditionnez-le pendant les 20 années de sa jeunesse à penser « je suis français, je suis identique à la france » et vous en ferez de la graine de héro. Sortir de la boite du conditionnement c’est ce qui se passe dans les moments de très hautes performance sans aucun asservissement à un cause ou un dogme.

« Je ne peux vous contrôler que si j’instille en vous la crainte. Quelle crainte ? la crainte de ne plus être reconnu, aimé, accepté,
socialisé. »

Je vais implanter en vous des identifications, des images que vous aurez toute votre vie, de vous. Vous penserez « Je suis communiste, philosophe, charcutier, chrétien, pilote de chasse etc. » Et quand vous direz « horreur, je vais mourrir », c’est la mort de ce « Chétien » que vous envisagerez, dans l’effroi. Vous n’êtes jamais né, mais cela vous échappe. Et puis je vais vous demander de faire ce qu’il faut pour être un bon chrétien.

Et dans cet état d’infra-conscience dans lequel je vous maintiens, je vous tiens, je vous contrôle. Je n’ai d’ailleurs pas besoin de vous récompenser, le processus se maintient de lui-même: par la peur secrète de ne plus être ce que vous pensez être vous quémandez matin au soir des preuves de votre conformité.

Vous vous sentez bien, aimé, rassuré, accepté, compris, quand vous êtes conforme à votre inconscient modèle interne. Ce modèle qui tue vos possibles parce que vous ne le voyez pas, parce que vous ne le « conscientisez » pas.

La conscience de ce « moi » libère les possibles, libère l’être. Mais cette libération sape les fondements de cette asservissement de masse qu’est notre société. Se libérer, être – par la conscience de ce qu’on l’est pas – soi, est anti-social, à contre-courant, inducteur de très haute solitude.

L’Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature. Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre « mental » ni à le comprendre. Vous pouvez l’appréhender seulement lorsque votre « mental » s’est tu. Quand vous êtes présent, lorsque votre attention est totalement et intensément dans le présent, vous pouvez sentir l’Être. Mais vous ne pouvez jamais le comprendre mentalement. Retrouver cette présence à l’Être et se maintenir dans cet état de « sensation de réalisation », c’est cela l’Illumination.

L’illumination, c’est trouver votre vraie nature au-delà de tout nom et de toute forme. Votre incapacité à ressentir cette fusion fait naître l’illusion de la division, la division face à vous-même et au monde environnant. C’est pour cela que vous vous percevez, consciemment ou non, comme un fragment isolé. »

Voir aussi Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent

Bien que l’expérience de Milgram sur l’Obéissance et la Responsabilité Individuelle démontre que les humains possèdent la capacité de renoncer à leur autonomie, les gens trouvent difficile d’accepter l’idée que des individus puissent être hypnotisé dans le but de réaliser un acte qui serait contraire à leurs principes moraux. Des expériences de l’armée américaine suggèrent que cette perception populaire est fausse. Au contraire, elles concluent que des personnes pourraient être conduites à commettre des actes opposés à leur moralité si leur perception de la réalité se retrouve transformée et contrôlée par l’hypnose. Une des expériences consistait en la tentative de manipuler un membre du personnel considéré comme équilibré, pour qu’il attaque un officier supérieur, ce qui constitue un « péché capital » dans l’armée. Alors qu’il était plongé dans un état de transe profonde, on lui fit savoir que l’officier assis en face de lui était un soldat ennemi qui allait tenter de le tuer. Dans l’esprit de l’engagé, il s’agissait d’une situation de type « tuer ou être tué ». Le soldat bondit aussitôt et saisit l’officier à la gorge. L’expérience fut répétée plusieurs fois. Le directeur du Département de Psychologie de la « Colgate University », le Dr. Estabrooks, qui représente une source fiable quant à l’existence des « sixièmes colonnes psychiques » étasuniennes, déclare « Je peux hypnotiser un homme sans qu’il en ait connaissance ou sans son consentement et le pousser à commettre une trahison ».

Les états réceptifs aux suggestions hypnotiques sont des terrains propices à la création des sensations d’hyper-réalité – se sentir plus proche ou plus lointain de son environnement que d’habitude.
Utiliser chaque élément de l’environnement afin de structurer l’expérience du sujet, voilà la clé de l’immersion. Une induction réussie passe par la retransmission des données environnementales, lesquelles comporteront des perturbations afin d’amener le sujet dans un état de transe. On créera une riche expérience sensorielle en plaçant le sujet au cœur d’un espace imaginaire induit dans la perspective d’un changement d’état face aux problématiques de recadrage. Un fichier d’information est une forme spéciale de carte. Les systèmes d’orientation symbolique sous couvert d’objectivité constituent un thème traditionnel de l’intelligence militaire (et extramilitaire). Les distorsions dues à des effets dimensionnels et à l’utilisation de la perspective ont toujours été des instruments du pouvoir et les cartes topographiques sont traitées et manipulées pour des raisons stratégiques. Dans les cartes du monde, les projections d’une sphère en 3-D sur un plan sont utilisées selon l’intérêt de la propagande relativement aux questions de taille et de centralisation du pouvoir. Les portes piégées de la perception sont grandes ouvertes pour les voyageurs des cartes territoriales.

Avec la complexité d’un système d’information non-linéaire, comme dans l’hypermédia, on peut espérer l’amélioration de la récupération des données, mais ceci aboutira également à des possibilités de manipulation majeure. La vie, dans les sociétés modernes, est menacée par ses propres systèmes de défense, qui ont été déclenchés trop souvent par des suggestions hypnotiques directes ou indirectes. Ne pas prendre de responsabilité dans le choix des cadres signifie alors que « quelque chose » d’autre la prendra…

La pleine conscience est un état de conscience qui résulte du fait de :

–         porter son attention,

–         intentionnellement,

–         au moment présent,

–         sans juger,

–         sur l’expérience,

–         qui se déploie moment après moment.

C’est un des multiples outils de prise de conscience de sa propre conscience et un excellent outil de préparation aux états avancés de conscience. C’est aussi un préalable à la mobilisation de l’intelligence collective.

La pleine conscience est un acte de présence à soi. Elle est un état naturel de conscience, voir l’état le plus naturel qui soit. Un état que nous avons oublié dans le développement de nos sociétés.

Il semblerait que notre état de conscience collectif actuel serait un état anormal ou déformé de la conscience, un état altéré  mais accepté par tous et par notre culture de par notre conditionnement !  Cet état fait parti du sens commun et est très difficile à remettre en question par la masse. Sa préservation font de nous des réponses automatiques et une forte résistance aux changements, sa transformation est difficile car elle demande une remise en cause des automatismes dans lequel la conscience s’enferment et se prive de liberté.

La technique de la pleine conscience est également connue, au niveau international, sous le terme de « mindfulness ». Elle existe depuis 2500 ans environ et fut pratiquée, dans sa forme originelle, par Bouddha.

Aujourd’hui, cependant, l’entraînement de la conscience ne relève pas nécessairement du champ spirituel ou religieux, pas plus qu’il n’implique de se convertir au bouddhisme. Il s’agit d’une technique, reposant sur des bases scientifiques, intégrant les enseignements de la sagesse orientale et les acquis de la psychologie occidentale.

Pour le débutant, l’entraînement à la pleine conscience consiste à focaliser son attention sur un point unique, par l’effet de sa seule concentration. Simple en apparence, cette méthode utilise une série d’exercices faciles amenant à prendre conscience de sa propre respiration ou de certaines parties de son corps. Elle débouche sur la découverte de son « monde intérieur », un univers rarement aussi calme qu’il n’y paraît mais plutôt agité par un flux continu de pensées, d’opinions, d’émotions…
Nous n’avons, semble-t-il, que peu de contrôle sur ces processus qui mènent leur propre existence. Divers souvenirs, opinions et pensées inconscientes se mêlent ainsi au moment présent. Nous ne percevons la réalité qu’à travers le prisme de nos propres histoires, de nos aspirations, de nos pratiques, autant de facteurs qui viennent troubler cette perception. Avec comme conséquences fréquentes des malentendus, des problèmes de communication et de multiples formes de tensions.
Prendre en compte ce flux de pensées et d’émotions intérieures, sans préjugé aucun, leur fait perdre une part importante de leur impact. La réalité se révèle telle qu’elle s’annonce, sans interférences internes.
Après quelques entraînements à la pleine conscience, la concentration voit son champ s’élargir. Elle ne focalise plus sur une point unique mais sur l’instant présent, tandis que se développe une vigilance vis-à-vis de nos propres fonctions dans tous les aspects de la vie.
Divers programmes sont aujourd’hui accessibles et font appel à l’entraînement à la pleine conscience dans un contexte clinique (par exemple pour le traitement de la dépression) ou dans l’univers professionnel (par exemple dans la lutte contre le stress).

Les bons outils pour laisser émerger les états d’hyperconscience et de connexion à l’intelligence collective. Exercices indispensables pour les coachs professionnels.

Développe l’intelligence émotionnelle, relationnelle, intuitive et collective.

 

 

 

Un outil pour les sportifs et préparation aux états avancés de conscience

Développer la créativité

Neuromanagement: l’intelligence du stress